L'ostéopathie

C’est quoi ?

Ostéopathe en soin

L’ostéopathie est une thérapie manuelle permettant de déterminer et de traiter les restrictions de mobilité affectant les différentes structures composant le corps humain.

La moindre perte de mobilité d’une articulation, d’un muscle, d’un ligament, d’un viscère ou de leur système de soutien peut engendrer un trouble de la fonction de « l’organe » précité  et éventuellement  avoir une action sur les différents systèmes environnants.

Madame WIKTOR et Mme LOIZON, dans le but d’un traitement global du corps, allient différentes technicités.

Des techniques

Musculo-squelettiques

L’ostéopathie musculo-squelettique concerne les articulations, les ligaments et les muscles; en d’autres termes la structure mécanique du corps.

Cette approche musculo-squelettique est très importante car c’est la structure mécanique qui permet à l’homme de se mouvoir et d’effectuer tous les gestes du quotidien. Si une partie de cette immense structure se trouve être défaillante, elle peut être à l’origine à court ou à long terme de douleurs plus ou moins distantes de celle-­ci. Par exemple, suite à une entorse de la cheville, des douleurs peuvent apparaître au niveau du bassin quelques temps après. C’est pourquoi l’ostéopathe utilise  cette  approche structurelle et s’assure de la bonne mobilité et et de l’intégrité de toute la structure.

Celle‐ci  se  retrouve  en dysfonction  soit  par  une  cause  directe  (traumatisme, accident, chute), soit par un autre processus (constipation, anxiété, trouble postural). C’est pour cette raison que l’ostéopathe allie très souvent différentes approches et technicités lors d’une prise en charge.

Des techniques

Fasciales

Les fasciae et par extension le tissu conjonctif sont présents dans toutes les parties du corps. Les fasciae constituent une chaîne ininterrompue du crâne jusqu’aux pieds. Le tissu conjonctif joue un rôle majeur dans le maintien de toutes les fonctions. Les fasciae ont donc de nombreux rôles :

  • Soutien : maintien de l’intégrité anatomique de l’individu. Ils assurent une bonne cohérence et permettent un bon fonctionnement physiologique. C’est grâce au fascia que les articulations peuvent garder leur stabilité et leur fonction tout comme le système musculaire, et que les organes peuvent maintenir leur forme anatomique et leur fixation.
  • Support : les fasciae supportent les systèmes nerveux, vasculaire et lymphatique, eux-­mêmes composés en partie de fascia et entourés par une enveloppe fasciale, elle-­même reliée et guidée par des fasciae plus denses.
  • Protection : contre les tensions, stress et agressions.
  • Amortisseur : c’est l’élastine qui permet d’amortir les contraintes que subit le corps. On peut décrire cela comme un comportement viscoélastique de tampon, qui permet de diminuer l’intensité des pressions et de les canaliser suivant différentes directions afin d’éviter la lésion organique.
  • Hémodynamique : les systèmes vasculaire et lymphatique sont indissociables des fasciae. Ces derniers suppléent la pompe centrale qu’est le cœur, pour faciliter la circulation retour. C’est une véritable pompe périphérique chassant le sang et la lymphe vers le cœur.
  • Défense : c’est par l’intermédiaire de la substance fondamentale contenue dans les fasciae que s’organise la première barrière de défense en créant des réactions cellulaires à but immunitaire.-­ Communication et échange : entre les cellules des différents systèmes.
  • Biochimique : les fasciae sont capables de se rétracter sous l’influence d’une pression supérieure à la pression physiologique. Si un état de tension est maintenu au niveau  d’un fascia, votre ostéopathe peut en diminuer la pression.

Des techniques

Digestives

L’ostéopathie viscérale a pour but l’investigation des organes (foie, cœur, reins…), des viscères (estomac, intestin grêle…), mais également des membranes en rapport avec les muscles et viscères du corps humain : les fasciae.

Le concept d’ostéopathie viscérale est repris par Barral et Mercier où ils décrivent trois types de mouvements propres au sein de l’abdomen.

  • La motricité : c’est le mouvement passif des organes lié aux modifications cinétiques du corps humain sous l’influence du système locomoteur, résultant lui-­même du système nerveux central.
  • La mobilité : c’est un mouvement automatique organique sous couvert du système nerveux végétatif : SNV. Ses automatismes sont « le mouvement respiratoire diaphragmatique», « le mouvement cardiaque» et « le péristaltisme organique ».
  • La motilité : c’est un phénomène intrinsèque lent et de faible amplitude. Ce mouvement est totalement indépendant des influences extérieures.

Les organes et viscères représentant la cavité abdominale sont évidemment liés et donnent le concept « d’articulation viscérale » de par des surfaces de glissement (séreuses, liquide séreux et cartilage articulaire) et des systèmes d’attaches (méso, épiploon, ligament…). Ainsi, il peut être évoqué la notion de structure tissulaire qui est activement maintenue par un principe d’affinité entre les cellules. Les molécules d’adhérence représentent la base, les tissus conjonctifs et épithéliaux représentent les deux extrémités ; et en dedans, la matrice et le système d’adhérence intercellulaire jouent le rôle de structure.

Identifier les perturbations

Pour l’ostéopathe, une perturbation de ce système entraîne des fixations ou adhérences dues à divers facteurs (opérations, pathologies infectieuses ou inflammatoires…). Il doit donc, dans son diagnostic , s’appuyer sur plusieurs tests. Ces tests permettent d’aiguiller le praticien sur les structures abdominales en manque de mouvement. Ainsi, il peut effectuer le traitement approprié.

Des techniques

Crâniennes

L’ostéopathie myo-fasciale céphalique est une des différentes approches de l’ostéopathie.

Elle s’appuie sur plusieurs principes fondamentaux tels que :

  • L’unité du corps,
  • L’interdépendance de la structure du corps et de sa fonction,
  • L’autorégulation et l’autoguérison du corps

Mais elle s’appuie également sur ses propres fondements.

Ainsi l’ostéopathie crânienne base son principe sur la mobilité des pièces osseuses ; en effet les os composant le crâne s’articulent par le biais de sutures et permettent une adaptation du contenu au contenant. La   dure-­mère   intracrânienne   (membrane   tapissant   l’intérieur   du   crâne)   permet l’adaptation du cerveau au mouvement des pièces osseuses. Elle est aidée par le liquide cérébro-spinal qui agit comme un lubrifiant optimisant les nouvelles adaptations de par sa fluctuation.

Pour étendre son influence, le concept crânien s’appuie sur la présence de la dure-mère spinale qui est un véritable manchon s’attachant  de la base du crâne jusqu’au sacrum. Ce dernier est donc l’ultime composant de la sphère crânienne.

Dès lors, on comprend mieux l’implication de ce système dans les diverses manifestations douloureuses que le patient peut connaître. Par exemple, après une  chute sur les fesses qui provoquera une dysfonction du sacrum et donc un manque de mobilité au niveau de ce dernier, le patient pourra ressentir des lombalgies, dorsalgies ou cervicalgies. En  effet, la dure-mère spinale (le « manchon ») aura transmis par différents biais le dysfonctionnement.
De même, des maux de tête pourront se manifester par le même schéma dysfonctionnel. Autre exemple, le fait de serrer les dents entraîne des dysfonctions au niveau de la cinétique des os du crâne et peut provoquer des maux de tête, des cervicalgies ou encore des scapulalgies (douleurs au niveau des épaules et ce qui s’y rattache) par le biais de liens anatomiques.

Madame WIKTOR et ses collaboratrices, ostéopathes DO adapteront les traitements ostéopathiques en fonction des différentes approches citées ci-dessus. Les manipulations sont douces et indolores.